Jésus-Christ signifiait tout pour Paul. Il l’avait dit clairement : « Pour moi, vivre c’est Christ, et mourir est un gain » (1, 21). Maintenant, au chapitre trois, il a expliqué en détail ce que cela signifiait : connaître Christ comme le Seigneur ressuscité lui donnant la puissance ; partageant la communion de ses souffrances au fur et à mesure qu’il se conformait à lui ; anticipant la consommation de cette communion dans la résurrection. Il est clair que l’apôtre était un « fixeur d’objectifs ». À divers endroits de ses lettres, il indique qu’il avait des espoirs et des plans clairement définis. Ces objectifs semblent appartenir à trois catégories connexes. Certains d’entre eux étaient des objectifs à court terme pour édifier l’église ou faire avancer la mission apostolique (Romains 15:17-29) ; d’autres étaient des ambitions à long terme pour son développement en tant qu’apôtre (Colossiens 1:24-29) , certains étaient des engagements à progresser tout au long de la vie en tant que chrétien . (Philippiens 3:10-11); Les chrétiens à travers les âges ont imité cette sage pratique. Ordonner sa vie est devenu le thème de nombreux livres et séminaires, tant chrétiens que laïques. Il est toutefois intéressant de noter deux caractéristiques de l’établissement d’objectifs décrit ici. (i) L’établissement d’objectifs par Paul était centré sur la personne de Jésus-Christ ; cela impliquait la poursuite de la connaissance personnelle de Christ. La communion avec lui était sa passion. Rien de moins peut difficilement être décrit comme l’établissement d’objectifs chrétiens ou la gestion de la vie. En étant stimulés par la récupération contemporaine de l’idée de la gestion de la vie et du temps et de l’établissement d’objectifs, les chrétiens ne doivent pas se laisser tromper en pensant que l’accomplissement d’objectifs impersonnels, des réalisations objectivement mesurables, est la même chose qu’une véritable croissance spirituelle. (ii) Paul s’est engagé dans une mesure d’auto-examen sain. Il s’est rendu compte que, compte tenu de la nature de son grand objectif, il y aurait toujours un sens dans lequel il échouerait. C’est un facteur inhérent à la nature des objectifs chrétiens que chercher à les atteindre ne peut jamais nous amener à l’autosatisfaction.
Deux points :
1 – Une importante confession
2 – La maturité spirituelle